L’évolution de la perception de la beauté à l’ère du digital
Depuis l’avènement du digital, nous observons une évolution de la perception de la beauté, qui tend à devenir multiple et inclusive. Le Web a élargi les horizons et les canons de beauté évoluent dorénavant en temps réel. L’impact des réseaux sociaux est majeur dans ce changement. Instagram, par exemple, est devenu un véritable catalyseur de tendances beauté. Les filtres, les mostLikes et les influenceurs modelent nos standards et nos aspirations.
Les nouvelles pratiques beauté liées à la digitalisation
La digitalisation a apporté des changements profonds dans nos habitudes de consommation en matière de beauté. Des applications mobiles proposent des diagnostics de peau personnalisés, d’autres simulent des essais de maquillage virtuels. Les marques de cosmétiques innovent pour proposer des e-services toujours plus sophistiqués : de la réalité augmentée pour tester des produits à la personnalisation des formules.
Des plateformes collaboratives permettent de partager des avis et des astuces beauté. Le e-commerce, soutenu par l’essor des marketplaces et l’amélioration des technologies de paiement en ligne, connaît également une expansion sans précédent dans ce secteur.
Les impacts sociétaux de la beauté digitalisée
La beauté 2.0 est par essence un mouvement global qui influence de nombreuses sphères de la société.
L’une des conséquences majeures est l’accessibilité généralisée à l’information et à l’éducation beauté. Les tutoriels en ligne, les blogs, les forums permettent de se former et de s’informer en permanence, de manière gratuite.
La beauté 2.0 favorise également la prise de conscience écologique. Les consommateurs, mieux informés, sont de plus en plus exigeants quant à la composition de leurs produits de beauté et exigent une ethicalité et une transparence accrues de la part des marques.
Cependant, le revers de la médaille est la pression sociale qui peut découler de cette omniprésence de la beauté sur le web. Les images de perfection diffusées en boucle peuvent engendrer une quête d’idéal irréaliste.
Et finalement, qui parle de digitalisation parle également de données personnelles. Dévoiler son image sur les réseaux sociaux, faire réaliser des diagnostics de peau à distance, tout cela nécessite de confier une partie de nos informations privées.
En guise de mot de fin, rappelons que la beauté est avant tout une question de bien-être et d’estime de soi. À l’ère du digital et de l’hyper-connectivité, souvenons-nous qu’aucune norme ne doit prédéfinir ce que doit être notre beauté. C’est à nous de la définir, sans se laisser influencer par des diktats extérieurs.